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La vérité, rien que la vérité
Nous avons compris que plusieurs élus, dans leur longue marche vers le poste de maire en empêchant le fonctionnement normal du conseil municipal, auraient souhaité l’échec de la commune.
Pourtant, les faits sont clairs. Dans son ordonnance, Madame le Juge des référés relève que « Si une circulation d’eau existe donc au sein du plan d’eau, la circonstance qu’un ou plusieurs de ces « linéaires » puisse être qualifié de « cours d’eau » (…) qualification qui est du reste fortement débattue entre les parties, ne suffit pas à rendre applicable la réglementation de l’exercice de la pêche sur les eaux libres qui dépend, ainsi qu’il a été dit, du critère de circulation du poisson ».
Le Tribunal juge que « le plan d’eau de Verruyes devait être regardé comme étant en eaux closes, et que le maire était compétent pour y réglementer la pêche ».
Monsieur le Maire prépare, déjà, la procédure au fond et il restera mobilisé jusqu’à la décision définitive.
Dans ce contexte, il a suspendu toutes les discussions avec le SMBVSN et l’agence de l’eau dont la mission, rappelée sans ambiguïté au Tribunal par la Préfecture est l’effacement du plan d’eau.
Si les élus, dont Madame Rochefort, qui ont soutenu le projet d'effacement du plan d’eau, souhaitent se réunir, ils le peuvent mais ils n’engagent ni le Maire, ni la commune. En effet, tant que le Tribunal, qui a déjà rendu une première décision encourageante, n’aura pas définitivement statué, les mots « effacement » ou « déconnexion » du plan d’eau seront écartés.
Quant à la troisième voie, présentée bien tardivement par ces mêmes élus, elle n’est qu’un mensonge puisque la fameuse « piscine naturelle », non chiffrée, nécessite, au préalable, l’effacement ou la déconnexion du plan d’eau. Ces élus doivent avoir le courage de dire aux Verruyquois la vérité sur leur positionnement. Ont-ils un jour affirmé que : « le plan d’eau tel que nous le connaissons est en eaux closes, il n’est pas question d’y toucher et il restera tel qu'il est avec ses 7 hectares d’eau, la baignade, la pêche et il n’existe pas de troisième option » ? Malgré leurs multiples messages sur les réseaux sociaux, jamais une telle affirmation n’est apparue.
Pour conclure, loin d’entraîner la division de la commune, cette première décision est, pour les habitants et notre plan d’eau, une lueur d’espoir.
Si tous les Verruyquois avancent ensemble, le succès définitif viendra de lui-même.